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Par Anonyme, le 24.02.2021
bonjour il y a beaucoup à écrire
Par Anonyme, le 20.02.2019
magnifique même si j'aurais sans ces quelques mots pour qu'elle plus en haut ça plaise la fontaine jean
Par Remy Boulal, le 26.04.2017
you are my breathing in, i possess few blogs and very sporadically run out from to brand. eeaceddagdkfkd
Par Smithd146, le 23.12.2015
bonjour, je viens de mettre à l'honneur sur mon blog votre fable la poule amère,malheur eusement je m'aperçois
Par l'ami gégouska, le 16.09.2015
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Date de création : 20.10.2008
Dernière mise à jour :
23.09.2022
244 articles
Cette fable est faite pour montrer,
Le déséquilibre de se sentir mal abrité,
La bêtise et la stupidité de tout quitter…
Voilà dame Nature prévenir cette espèce,
Que la nuit seulement elle fera ivresse,
Et le jour se gardera de prouesses…
Aussi dans cette genèse,
Je vous présente deux manicous,
L’un croit sa bible en tout,
Le second d'elle s’en fou…
Le premier respecte à la feuille,
L’idée que du jour naît l’écueil,
Les rouages de mauvais accueils…
C’est donc la nuit qu’il fait ripaille,
Range ses greniers, sa paille,
Qu'il accumule les trouvailles…
L'autre déteste sa vie nocturne,
Il veut le jour et changer de turne,
Pour enfin devenir animal diurne…
A dos baluchon par une nuit écoulée,
Il court vers un avenir pense-t’il éclairé,
Faisant fi des obscurités passées…
Son cousin qui connaît la vie et les codes,
Lui rappel que le jour rien n’est commode,
Que l’humain tôt ou tard à vilaines méthodes…
Mais notre rat des Mornes est têtu,
La nuit c’est fini et bonjour les rues,
Il laisse toit et grenier bien pendus…
Voilà notre oiseau qui aborde la ville,
Partout des gens grouillent sots et vils,
Rien n’est calme et tout peu civil…
Chiens, chats, pigeons sont voleurs,
Poissons et légumes sans fraîcheurs,
Même l’air vicié fait grand malheur…
Après cent jours errés,
Cent nuits terrées,
C’est le cœur serré,
Qu’il rentre se percher…
Aux abords de sa forêt natale espérée,
En pleine nuit à deux pas d’y arriver,
Voici le manicou se faire écraser…
Comme souvent sur notre île…
Qui construit foyer et sait le choyer,
Se choies lui même de s’être abrité,
Se préservant de plus et en vérité,
Le regret un jour de l’avoir quitté…
TEXTE ECRIT PAR JEAN-MARC WOLLSCHEID (Tous droits réservés…)